Messages : 136 Silver Piece : 4718 Date d'inscription : 02/03/2013 Age : 30
Sujet: Fiche pour les SAT Mer 12 Nov - 21:44
La semaine à thème
Qu'est-ce que c'est ?
C'est une semaine consacrée à l'animation qui plonge les sopiens dans un univers bien précis. Tout ceux qui y participent changent complètement leur identité tant au niveau du pseudo qu'au niveau physique (avatar)? On entre dans un autre monde auquel les sopiens appartiennent
L’organisation d’une semaine à thème s’apparente à une grosse machine dont aucun rouage ne doit être négligé. Un travail de longue haleine qui occupe les organisateurs un bon moment ^^
Qui peut y participer
Chaque sopien bien sur, des plus fous au moins fous, des plus passionnés au moins passionnés, chacun participe aux activités proposées et chacun peut également proposer des activités sur le sujet, changer d'identité et proposer un thème pour la prochaine SAT.
Qui organise cet événement
Le référent activités sopienne en est l'insufflateur, il travaillera en étroite collaboration avec son équipe d'organisateurs de SAT, les responsables pitres et le pitres volontaires
De quoi et-elle composée ?
D'un nouveau design,
De concours
De jeux,
De quizz,
De discussions
De sujets de connaissance sur le sujet pour permettre aux membres novices de pouvoir s'y retrouver
D'un sujet LS
D'un sujet pour adapter votre avatar et un autre pour changer votre pseudo pour qu'il s'accorde au thème
Particularité
Chaque membre qui participera aux activités proposées pour cette semaine sera récompensé par des points et non des $ops que l'on peut convertir pour acheter des lots qui sont proposés par la boutique de l'équipe qui s'occupe de la SAT.
Les thèmes ayant déjà été utilisés
> Disney > Mario > Super Heros Marvel > Halloween > Le seigneur des anneaux
Dernière édition par Clo le Sam 29 Nov - 23:42, édité 2 fois
Clo Admin
Messages : 136 Silver Piece : 4718 Date d'inscription : 02/03/2013 Age : 30
Sujet: Re: Fiche pour les SAT Sam 29 Nov - 23:35
Ce que l'on attend d'un organisateur de SAT
Il doit être :
créatif et donc être capable de créer des jeux, concours, sujet de discussion,....
organisé et méthodique
disponible et patient
sympathique et enjoué,
rigoureux et réactif
Il doit savoir :
travailler en étroite collaboration avec le référent "Activités Sopiennes", les responsables pitres, le référent de compétences pitre et ses collègues,
planifier
respecter les délais
en faire la promotion
un bon relationnel
Ses missions
Les organisateurs de SAT seront évalués sur :
le travail réalisé
la qualité du travail
la qualité relationnelle
la présence
l'intégration dans l'équipe
Clo Admin
Messages : 136 Silver Piece : 4718 Date d'inscription : 02/03/2013 Age : 30
Sujet: Re: Fiche pour les SAT Mer 17 Déc - 18:42
Cher Papa Noël
Comme chaque année je suis bien sage, et même si je fais quelques bêtises j'essaie toujours de me rattraper. En effet, après avoir joué au coiffeur avec mes sœurs, j'ai réussi à recoller leurs cheveux que j'avais coupé avec de la colle forte. Ensuite, après avoir mis de la peinture sur les murs de ma chambre, pour que ça ne se voit pas trop, j'ai fait la même chose dans toutes les pièces de la maison. Sans oublier de mettre un faux poisson dans le bocal de Némo pour pouvoir le mettre sans que personne ne s'en aperçoive dans la rivière qui se trouve à côté de ma maison... Alors, comme je rattrape toujours mes bêtises, voici ce que j'aimerai avoir pepeplait... Père Noël que j'aime de tout mon cœur
Une cuisine Pour faire comme les grands chefs étoilés
La barbie, reine des neiges Avec une longue robe bleue acier de satin imprimé de motifs dorés, avec un joli diadème.
Un agenda secret Violetta Pour pouvoir écrire tous mes secrets
Du maquillage de princesse Pour pouvoir me maquiller et ressembler à la reine des neiges
Messages : 136 Silver Piece : 4718 Date d'inscription : 02/03/2013 Age : 30
Sujet: Re: Fiche pour les SAT Lun 29 Déc - 20:19
Mi Juillet 2011, quel sacré M******
Réveillé, douché, je fouillais dans la commode pour chercher quoi me mettre sur le dos. D'habitude je me serais contenté d'attraper n'importe quoi de propre, sans pour autant être négligé, mais aujourd'hui était une journée particulière : le retour de Brittany, prévu ce soir. Un coup de peigne dans mes cheveux avant d'y passer mes doigts pour leur donner un peu de mouvement, je descendis les escaliers.
Arrivé dans la cuisine, j'ouvris le placard et parcourais du regard les cartons de céréales. Il n'y avait que du riz soufflé au marshmallow, les céréales préférées de Brittany, j'avais encore oublié d'acheter des Cheerios. Je mis en route la machine à café, celui ci fut prêt très vite, juste le temps de récupérer le Chicago Tribune à la porte d'entrée. Je m'asseyais confortablement dans l'un des fauteuils du salon et pris le journal pour aller aux nouvelles. Un grand article en première page parlait de ce fameux hôpital ayant accueillit Carl Hobbs. L'établissement était en quarantaine pour raisons sanitaires. Soltice, mon golden retriever, s'approcha de moi et posa sa grosse tête sur mes genoux. Je le grattais à l'oreille tout en continuant ma lecture.
Je guettais la pendule, j'avais un rendez-vous à domicile pour coacher une cinquantenaire. Mon métier me donnait le privilège de côtoyer des personnes sans le seul besoin financier. Il me restait une heure avant d'arriver la bas, un coup d’œil par la fenêtre : le ciel était gris et chargé... J''ouvris la baie vitrée pour faire sortir Soltice, il était peu prudent, vu la météo, de partir pour une petite ballade. Depuis plusieurs jours, l'absence de vie dans les rues me surprenait de plus en plus. Les gens s'affolait des rumeurs qui se propageaient de bouches à oreilles : l'existence de personnes qui revenaient à la vie comme les zombies que l'on pouvait voir qu'au cinéma ou dans la chorégraphie de Mickaël Jackson : Thriller.
Dehors, le tonnerre gronda, un éclair illumina le ciel, le chien était à la porte, je le fis entrer. La pluie n'allait plus tarder à tomber et je risquais d'être trempé si je ne prenais pas la voiture. Une dernière caresse au chien, je pris mon blouson pour l'enfiler et mon sac de sport préparé la veille. L’habitation de la dame se trouvait à quelques kilomètres de chez moi, je devais passer à côté du parc, l'un de mes endroits préférés. C'était un petit espace vert au milieu de nulle part, bordé par une forêt, avec un parcours de jogging et un étang brumeux entouré de sapins.
Un rugissement d'orage me fit sursauter, quelques secondes plus tard, de grosses gouttes s'écrasaient bruyamment contre les vitres. Tant pis, il fallait que je prenne la voiture. Je ne voulais pas être trempé. C'était une pluie d'été...
J'accélérais légèrement afin d'être un peu à l'avance, un tunnel s'approchait de plus en plus vite, gueule béante qui allait m'engloutir, les véhicules étaient rares. Je vis alors l'autre bout du tunnel, j'accélérais encore pour déboucher sur la lumière aveuglante. Soudain un choc violent sur le pare brise me fit pousser un cri. Ma voiture faisait une embardée, appuyant à fond sur le frein, la voiture se mit à déraper dangereusement en direction de la balustrade de béton. Je fermais les yeux, cramponné au volant que je tournais inutilement dans tous les sens. Avec la pluie, l'auto se mit à glisser, laissant des trainées de caoutchouc brûlé pour s'immobiliser dans un long crissement de tôle, du côté de l'aile droite, contre le mur d'une maison. L'impact sur le pare brise formait une sorte d'étoile colorée d'un liquide gluant.
J'ouvris alors la porte, et vis un homme allongé à terre sans vie. Autour de moi, le désert, aucun véhicule, aucun humain, mais que faisait cet homme d'allure crasseuse, aux vêtements dépareillés et râpés par l'usure, au teint pâle grisâtre, à la peau presque pourrissante. Personne ne sortit de la maison que je venais de percuter assez violemment. Je cherchais mon téléphone quand je me souvins l'avoir posé sur le siège passager. Je devais appeler les secours même si je savais qu'il n'y avait plus rien à faire pour cet homme. J’eus un mal de chien à retrouver mon portable, pour enfin le voir sous le siège passager.
*Zut, aucun réseau.*
Je fis quelques mètres pour avoir enfin une sonnerie, me retournant en même temps après avoir entendu un bruit... L'homme se tenait debout, et se dirigeait lentement vers moi grognant et tendant ses bras dans ma direction, je fis le rapprochement avec la lecture de ce matin. Ma seule préoccupation à cet instant T, partir au pas de course, appeler Brittany et ma famille... Et prévenir les autorités... Aucun État était épargné...
Les ennuis commencèrent... Fin juillet, début août 2011
Brittany était retenue à Atlanta, la nouvelle venait de tomber : gel total du trafic aérien... Je ne m'étais donc pas rendu à l'aéroport. Au téléphone, sa voix laissait ressentir de la peur, les informations que l'on donnaient par le biais des médias ne s'amélioraient pas, pire une névrose s'accaparait des habitants et se propageait en folie meurtrière. On parlait de panique générale, de pillages, le nom "zombie" revenait dans plusieurs rubriques. Au journal télévisé, Le président apparaissait chaque jour avec un discours positif, ... Mais son inquiétude se lisait sur son visage. Sur place, l'armée semblait se déployer à chaque coin de rue mais plus les jours avançaient, plus elle avait du mal à faire respecter la loi... Soltice s'était enfuit un soir ou des explosions avaient retenti non loin de la maison.
Sans attendre plus longtemps, il me fallait rejoindre Brittany... Aussi, plus aucune voiture n'était disponible dans les concessions automobiles du voisinage... Je me souvenais que les voisins, qui avaient récemment déserté leur habitation, avaient une superbe shovelhead "low rider" de 1979 retapée et qui roulait à merveille. Comme un voleur, je pénétrais à l'intérieur du garage et vis au fond de celui ci une forme assez imposante sous une housse de couleur rouge. Il s'agissait bien de la moto. Tel un voyou, je pris ce qui ne m'appartenait pas, mais, qui aurait bien pu m'arrêter à ce moment là ? Les autorités avaient d'autres chats à fouetter...
Munis de mon sac à dos avec le plus strict nécessaire, j'arpentais les routes... Pendant quelques jours, j'ai réussi à garder un contact téléphonique avec Britt', et le reste de ma famille et après, plus rien... Je me souviens être tombé sur une petite épicerie qui faisait aussi café et station service. Pour l'essence, il fallait se servir soi même. Une fois servit je m’apprêtait à entrer dans le commerce quand je vis à travers la vitre un homme pointant le canon de sa Schmeisser vers le haut pour tirer une rafale au plafond. Deux ampoules explosèrent. Il parla à voix haute, mais de l'extérieur j'avais beaucoup de mal à comprendre... Pris de folie il commença à tirer et visa une femme à l'intérieur de la boutique qui tituba envoyant valser par terre des sachets de chips et des boites de conserves. Une nouvelle rafale déferla dans le magasin, l'alimentation volait dans tous les sens. Les bouteilles et les locaux explosaient, ketchup, sauce épicée se rependaient sur le sol. Il fallait arrêter ce massacre avant qu'il ne fut trop tard. Couvert par le bruit de tir, des bocaux qui éclataient sur le sol, des cris des gens à l'intérieur de l'épicerie, je réussissais à atteindre l'étagère qui se trouvait au plus proche de l'individu qui, occupé à prendre l'argent de la caisse ne vit pas que le rayonnage lui tombait dessus. Assommé, il n'était pas prêt de reprendre ses esprits. Deux hommes se précipitèrent vers lui pour l'attacher à l'aide d'une corde attendant le passage des représentants de l'ordre, du moins c'est ce qu'ils espéraient. Ils me remercièrent tous, l'épicier me fit grâce du paiement de l'essence et m'offrit même de la marchandise...
J’avançais de ville en ville, voyant la déchéance à chaque coins de rue, croisant des rôdeurs, c'est ainsi qu'on les appelait... J'ai appris à lutter pour ma survie. C'est à ce moment là que j'ai embarqué tout ce que je pouvais trouver pour pouvoir me défendre. En premier lieu, une machette à manche noire avec une large et longue lame de quarante centimètres et assez légère pour qu'en un seul coup elle traverse le crâne de ses maudites créatures. Ceci dit, je me souviens la fois ou celle ci ne voulait plus s'enlever de la tête et que sans autre arme j'aurai bien pu y laisser ma peau s'il n'y avait pas eu qu'un rôdeur mais plusieurs. Cette arme me permettait également de me frayer un chemin dans les grandes herbes. En second, ce fut ce révolver que j'avais récupéré sur un marcheur que je venais d'éliminer. Il s'agissait d'un Smith and Wesson 617, calibre 22, avec 10 coups possibles. La difficulté avec cette arme : trouver les munitions nécessaires qui commençaient à manquer sérieusement. Certains groupes en faisait du troc, en général ceux qui avaient parmi eux un spécialiste des armes à feu et qui savait produire les cartouches. Et en troisième, un foutu arc avec son carquois rempli de flèches, dont je ne savais pas me servir et ce pendant un bon moment.... Il fallait être précis, rapide...
J'étais sans nouvelle de Brittany, sans nouvelles de mes proches... Les nuits à faible dose de sommeil s'accumulaient, je donnais tout de ma personne jusqu'à ce que mon esprit ou mon corps ne craque sous l'épuisement et la douleur. A ce moment là, je devais trouver un endroit pour m'isoler et être hors de portée des marcheurs ou des clans qui ne vivaient que pour s'auto-subsister et avaient mis de côté toutes civilités. Le monde a changé, les mentalités aussi. Ce monde ? Quel monde ? C'est l'extinction de l'humanité. Face à tout ce foutoir, sans aucun avenir, je me refermais de plus en plus en accordant aucune confiance aux personnes que je croisais. Je ne pouvais pas dormir plusieurs heures de suite sans être éveillé par des images horribles, je regardais alors ces photos qui m'apaisaient, seuls biens, seuls souvenirs qui me restaient.
Les jours, les mois, les années passent et se ressemblent...
Les jours, les mois, les années passèrent... A chaque fois, je parcourais un long périple, du nord au sud, d'est en ouest, j'avais traversé des dizaines et des dizaines de villes, grandes et petites, toutes des charniers dont le contenu se réveillait au moindre bruit, ça empestait à des kilomètres à la ronde. Des maisons et des immeubles pouvaient être remplis de marcheurs, il y en avait des dizaines d'autres totalement vides.
Mon premier périple : me rendre à Atlanta... j'ai traversé Indianapolis, puis je me suis retrouvé au Kentucky, Tenesse et en Alabama pour arriver enfin en Géorgie. Je me suis rendu à la dernière adresse de Britt' : l'hotel Hilton Atlanta.... Comme la plupart des lieux, il était difficile de rencontrer des personnes vivantes... et aucune trace de Brittany. Je me suis ensuite rendu sur son lieu de travail : le groupe de presse Atlanta Tribune au 875 Old Roswell Road où elle avait un gros dossier en cours... J'ai croisé un premier groupe qui comptait une trentaine de personnes. Le chef de ce groupe : Larry. C'était un personnage inquiétant, d'une cinquantaine d'années, le regard dur, sans le moindre humour, avec une voix nasillarde. Las de parcourir seul les routes, il me fallait réapprendre à revivre en société sans toutefois laisser présager à quiconque que je resterai en leur compagnie. C'est à ce moment que j'ai pu m'entrainer à tirer à l'arc sous l’œil attentif d'un certain John qui m'a enseigné l'art de la chasse à l'arc ! Cela demandait de la concentration. Dans un premier temps, je tirais sur cible pour ensuite traquer le gibier et l'utiliser pour tuer les zombies.
Six mois plus tard, las de cet endroit, il me fallait avancer et parcourir de nouveau le pays pour être sur que rien n'avait été épargné, et me rendre à l'évidence que tout ceci n'était pas un cauchemar mais bel et bien la vérité... Direction Washington et New York... J'imaginais sans beaucoup de mal ce qui se trouvait derrière toutes ces portes closes, je sentais l'odeur de putréfaction qui progressait de villes en villes, cette odeur dont tout le monde avait cessé d'être conscients car elle était partout, imprégnait tout. Ironie du sort, il m'arrivait d'utiliser cette putréfaction pour imprégner mes vêtement, mes cheveux et ainsi passer inaperçu parmi les rôdeurs lorsque ceux ci étaient trop nombreux...
Je m'accordais des moments de repos, ceux ci étaient toujours une suite de gestes répétés, une ritualisation, afin d'éviter de me faire prendre.... Une fois en sécurité, je finissais par m'assoupir et mon esprit, libéré par le sommeil tout proche, partait lentement à la dérive. Mais, à chaque fois je me redressais subitement du lit en poussant des cris, les yeux écarquillés. Mon premier réflexe, après les photos, prendre mon sac. J'y plongeais ma main à l'intérieur pour saisir fermement l'unique paquet de cigarettes. L'étincelle enflammait le gaz et le tabac crépitait. D'épaisses volutes bouillonnaient entre mes lèvres, ça me calmait... Je revoyais sans cesse la scène d'une personne qui m'avait accompagné un bon bout de route, la scène de la morsure, l'attente à son chevet avant que la mort arrive. Les dernières heures à la voir avec un filet de bave qui s'échappait de sa bouche, sa tête mollement posée sur l'oreiller. Son ventre se soulevait douloureusement, et chaque mouvement de respiration paraissait être un calvaire. Elle gémissait, un mélange d'impuissance et d'incompréhension se lisait sur son visage. Et cette morsure qui suintait sous la bande appliqué le matin même. Ses lèvres se tordait de douleur, et pendant les dernières minutes elle tenait ma main, elle ne desserrait pas son étreinte, ses yeux étaient grands ouverts, ses traits étaient difformes et exprimaient trop de chose en même temps. De la colère, de la haine mais surtout de la peur. Elle se mit à hurler d'une voix totalement insupportable, presque inhumaine. Mon cœur cognait à tout va dans ma poitrine et ensuite le silence... Je pris alors la petite arme blanche pour transpercer son crâne au niveau de sa tempe gauche...
Solitaire la plupart du temps, j'ai rejoint, tout au long de ce parcours de combattant, quelques groupes qui avaient envie de survivre, et d'autres qui étaient plus faibles. Je devins une sorte de mercenaire pour accomplir des missions périlleuses et apporter des armes, des vivres pour ceux qui ne voulaient pas, ou qui ne voulaient plus se rendre au front. J'affrontais successivement, hordes, pilleurs, et il m’arrivait parfois d'errer plusieurs jours, plusieurs semaines, à la recherche de vivres. Je pensais de plus en plus à regagner un groupe, certainement du à la fois ou j'ai faillit y rester. J'étais dans le hall d'accueil de la gare des Syndicats de Washington, celle ci était totalement vide, enfin dans les partie visibles... Des voutes de verre semblaient exploser en mille morceaux, une forme bougeait près des moulures, grouillante, presque invisible, comme un essaim dissimulé dans le creux d'une voute, un murmure lointain puis des battements affolés : des oiseaux avaient trouvé refuge là haut, incapable de repérer la sortie, troublés par le verre épais. Le bruit qu'ils faisaient m'empêchait de détecter tout autre bruit. Que fallait-il espérer de mieux : tuer ces oiseaux me permettrait d'être moins affamé les jours suivants. En place pour décocher une première flèche, mon instinct me fit me retourner pour trouver à deux mètres de moi deux marcheurs, une seconde de plus et leurs bras m'atteignaient pour me surprendre et me tirer vers leur mâchoire... Une seconde de plus et c'était moi qui était servit pour repas...
Aujourd'hui me voilà revenu au point de départ : Chicago. Je pénétrais dans une ancienne épicerie, qui se trouvait non loin de mon domicile quand tout était encore normal. Je me souvenais la dernière fois ou j'étais entré à l'intérieur de celle ci, l'odeur des fraises m'y avait conduit, j'imagine encore aujourd'hui leurs graines craquer entre mes dents et le jus s'éparpiller dans ma bouche... A l'intérieur, les rayonnages n'avaient pas changé, la plupart des étagères étaient dépourvue de marchandises, une boite de conserve se trouvait sous l'une d'entre elles, je l'insérais directement dans mon sac. L'image de la dame qui se trouvait derrière le comptoir ce jour là me vint soudain à l'esprit, elle mâchait un chewing-gum d'une façon plutôt vulgaire. Sa bouche restait constamment ouverte sur une mâchoire un peu trop proéminente. Elle faisait exploser des bulles sous son nez et sa langue balayait grossièrement ses lèvres... Soudain un bruit me fit me retourner...
Dernière édition par Clo le Jeu 1 Jan - 22:32, édité 9 fois
Clo Admin
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Sujet: Re: Fiche pour les SAT Lun 29 Déc - 22:04
plop
Clo Admin
Messages : 136 Silver Piece : 4718 Date d'inscription : 02/03/2013 Age : 30
Sujet: Re: Fiche pour les SAT Sam 3 Jan - 12:09
Clo Admin
Messages : 136 Silver Piece : 4718 Date d'inscription : 02/03/2013 Age : 30
Sujet: Re: Fiche pour les SAT Sam 3 Jan - 14:09
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Clo Admin
Messages : 136 Silver Piece : 4718 Date d'inscription : 02/03/2013 Age : 30
Sujet: Re: Fiche pour les SAT Dim 4 Jan - 20:30
*La PA : Bon agencement des différentes parties, le lien dans la partie présentation du forum ouvre une page à l'intérieur de la PA, est-ce normal ? On y voit à l'intérieur la section avec les différents services en page normale Sinon, c'est simple mais parfait. ^^
* Catégories/ Forums et sous forums : Pour la catégorie « Fais ta promotion » je trouve que les forums « Coups de coeur » Et « Les leaders » devrait être mis plus en avant dans une catégorie à part. Là, ça se mélange avec les différents forums qui accueillent les pubs classées par genre. Donne plus d'honneur à ces mises en avant.
Tu fais valoir tes services spéciaux en mettant un lien spécifique dans l'une de tes parties de la PA et l'on retrouve cette catégorie après les services communs. Pourquoi ne pas mettre plus en avant vos spécificités, ce qui donnerait encore plus de mérite au forum : « ces spécificités, on ne les voit que sur notre forum donc mettons les en avant ! » donc catégorie services communs après la catégorie services spéciaux
Pour le reste, c'est ok, attention à cette faute : on se défi >> on se défie.
Et pour l’accès visiteur, c'est top car ce dernier peut vadrouiller, voir l'ambiance du forum, les services fournis. Bref, c'est tout à fait ce qu'il faut pour un forum de pub et d'entraide.
La chose qui me gène par contre, toute la partie de gauche « Informations » qui apporte quelques répétions, et qui donne un semblant de vide sur toute la partie vierge de l'encadré. Est-elle nécessaire ? As-tu fais un sondage sur le forum pour voir si les membres ou les nouveaux arrivants ont trouvé cette partie utile ?
Clo Admin
Messages : 136 Silver Piece : 4718 Date d'inscription : 02/03/2013 Age : 30